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Dofus: Une dent contre Syn Jorge

Après leur retour fracassant sur les terres du monde des Douze au mois de Novembre, Grozilla, Grasmera et toutes leurs krokilles s’en étaient allés. Du moins, ils semblait raisonnable de penser qu’une fois l’évent terminé, les deux dragons auraient migré vers des contrées plus favorables peuplées de populations plus pacifiques, auxquelles il ne viendrait même pas à l’esprit de s’en prendre à deux gros dragoeufs sans défense et leurs rejetons.

On entend qu’ils auraient jeté leur dévolu sur la légendaire île de Nowel, et seraient responsables de son indisponibilité.

Grozilla et Grasmera étaient donc probablement partis, pour ne revenir sans doute que dans très très longtemps.
Certains aventuriers en conservaient davantage qu’un vague souvenir. Un trophée qu’ils leur avaient arraché.
Une dent.

C’était l’occasion de constater quelque chose de très intéressant sur Grozilla et Grasmera. Les canines gigantesques de ces deux monstres inspirent spontanément la terreur. Du moins, elles devraient. Ils sont grands, ils peuvent soulever d’énormes rochers par la simple force de la pensée. L’un d’eux lance même des rayons laser avec ses yeux, personne n’aurait envie de se retrouver dans leur gueule ?

Qui aurait pu croire que leurs crocs étaient plus légers qu’une plume de piou ?

Beaucoup d’aventuriers avaient également poussé la cruauté jusqu’à prélever un éclat de coquille sur les malheureuses krokilles victimes de leurs assauts.

Qui sait, ça pourrait peut-être servir un jour.

Un beau matin, un iop que personne n’avait jamais vu auparavant était apparu sur la presqu’île. Il se nommait Syn Jorge et portait exactement le même chapeau que Ziho le gardien du sanctuaire. Il faut croire que c’est la mode dans cette partie du monde, allez savoir pourquoi.

MonsieurChance m’avait dit que cet individu lui avait refilé un cookie géant, et qu’en glissant un oeil vers la fenêtre brisée de la maisonnette où Syn Jorge était allé le chercher, il avait pu apercevoir son stock de cookies. C’était, disait-il, tout bonnemment impressionnant. Des piles de cookies montaient jusqu’au plafond. D’autres non. Mais c’était… c’était l’abondance. Même s’il n’y avait que des cookies. Et aussi des amulettes, mais d’apparence moins comestible ceci dit.

Je décidai donc d’aller voir à mon tour ce pâtissier prolifique.

S’il refusait d’être aussi généreux avec moi qu’il ne l’avait été avec MonsieurChance, je prévoyais de le menacer de mon arc, de jeter sur lui chienchiens enragés et dragodindes furieuses. Nous vivons dans un monde si violent.
Fort heureusement pour lui, Syn Jorge connaissait une parade contre les aventuriers cupides.

Il m’endormit au moyen d’un discours interminable, qu’il ne rechignait pas à répéter dans son intégralité.
Quant il eût terminé, je ne me souvenais plus vraiment de ce qu’il avait dit, ni même de quoi il parlait. Il avait voulu voir cette gigantesque canine que j’avais prélevée sur Grozilla. Ou Grasmera. Ou Grozilla, je ne me souvenais même plus du quel. Je ne me souvenais de rien.

Le bon côté de tout ça, c’est qu’il m’avait donné une amulette, et puis surtout le même cookie qu’à MonsieurChance.

N’y tenant plus, je mangeai un morceau du cookie, afin de voir s’il convenait de féliciter ce Monsieur Jorge pour ses dons de pâtissier.

Malheureusement, j’appris à mes dépends que Syn Jorge tenait moins du pâtissier que du forgeur de boucliers.

Et MonsieurChance qui m’avait fait croire que c’était un cookie. Ah mais quel farceur ce MonsieurChance.

J’avais perdu la dent d’un dragon légendaire, ainsi qu’une bonne partie des miennes, et tout ça pour quoi ? Pour un vulgaire rondin de bois semé de quatre clous grossiers.

Syn Jorge m’assura qu’il s’agissait là d’un bouclier façonné à partir d’une authentique écaille de Grozilla.

Je n’y crois pas un instant, pour plusieurs raisons.

1) Grozilla n’a certainement pas des écailles de cette dimension.
2) Grozilla n’a pas la couleur du bois.
3) Syn Jorge aurait récupéré autant d’écailles de Grozilla qu’il ne distribue de boucliers ? Allons…
4) Comment peut-on être autant enthousiasmé par une canine de Grozilla ou Grasmera alors qu’on possède soi-même des monceaux d’écailles de Grozilla ?

Décidément, on ne peut vraiment plus se fier aux pnjs de nos jours.

Vexée, je décidai de rentrer chez moi.

Je ne me souvenais jamais correctement du chemin pour sortir de la presqu’île et m’égarai quelque peu.

Arrivant à proximité d’une rive, je fus surprise par des bruits inhabituels, des bruits de pas lourds.

J’enfilai ma tenue de camouflage afin de tirer ça au clair discrètement et en prenant le moins de risques possible.
Quel ne fut pas mon étonnement lorsque je me retrouvai nez à nez avec Grozilla et Grasmera !

Ils ne semblaient pas vraiment m’avoir remarquée. Ils ne parlaient pas. Ils semblaient paisibles. Ils regardaient la mer, les arbres, les autres dragoeufs. Ils me parurent tout à coup très sympathiques. Je me sentais en confiance. Aussi, c’est libérée de toute appréhension que je leur posai la question qui me trottait dans la tête depuis pas mal de temps.

Ni l’un ni l’autre ne répondit. A la place, ils s’éloignèrent un petit instant, sans doute pour se consulter.
Lorsqu’ils revinrent vers moi, ils avaient décidé que de toute façon, ils n’appréciaient guère les arracheurs de dents.

Et me firent comprendre que leur rancœur était bien loin d’être passée En effet, en plus de l’extermination des Krokilles, Grozilla et Grasmera avaient une autre raison pour en vouloir à une bonne partie des aventuriers du monde des Douzes.

Le week-end qui avait précédé, celui du 19 décembre, le donjon de Crocabulia était en accès illimité, ce qui n’a pas manqué de ramener plein de monde dans les sous-sols de la presqu’île

J’ai vu Crocabulia être combattue jusqu’à 34 fois au même moment.

Ce n’était pas un bon jour pour la dragonne, qui en vit vraiment de toutes les couleurs !

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